• Qu'on me fasse pas croire qu'on croit encore que le "vide" de l'espace n'est fait de rien et ne pèse rien! Ce doit être un genre de demi-vide et dès qu'on veut attraper un morceau, il se réfugie dans les trous, un truc dans ce genre... Du coup avec des palmes assez grandes on pourrait prendre appui sur l'espace pour avancer E-CO-LO-GIQUE! Au lieu de gaspiller tout ce fioul  dégueulasse et de saloper l'espace avant même d'y habiter. En plus avec des palmes géantes, les astronautes amerriraient comme des baleines, en souplesse, une gerbe de flotte et on en parle plus! Et puis si on fait les palmes avec de la peau d'écureuil, c'est bio-dégradable, même pas besoin de replier le cerf-volant.

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  • Je ne sais pas quelle nom porte cette loi qui explique qu'avec une même charge d'explosif à l'intérieur d'un fluide suffisamment dense, on peut soit faire une grosse explosion inutile soit répartir la charge en plusieurs petites charges égales à une distance précise et faire que les explosions simultanées se conjuguent et s'amplifient les unes les autres pour donner un tsunami sinusoïdal... Est-ce clair? Bref, le fait est que cette loi qui doit être classée dans la dynamique des fluides s'applique à merveille à tout ce qui est en rapport avec la séduction d'une manière générale (séduction amoureuse, séduction d'un audimat, d'un public, mais aussi affirmation d'autorité, etc...). Par exemple, répartir l'énergie d'une "soumission totale" en plusieurs petites attentions à intervalles précis amplifie la sensation d'intérêt. De même, on trouvera drôle le quidam qui saura relancer à chaque fois d'une petite vanne la baisse d'intérêt. Une explosion d'amour ou un gag hilarant étant le début et la fin ne laisse qu'une impression d'inconsistance. Ou alors, essayer de sortir la grosse tirade ou le bouquet de 100 000 roses juste avant l'appel sous les drapeaux, l'imagination du "spectateur" fera le reste en pensant que ce n'était qu'un début...

    Ouais, ouais, ouais... Mais qu'est-ce qui raconte ce mec!?


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  • S'il est vrai que tous ces gens qui nous dirigent, nous orientent, nous instruisent, nous organisent et nous conditionnent dans toutes sortes de boîtes, les scientifiques, les politiques, les professeurs, les publicitaires et caetera sont des éminences incontournables de la hiérarchie fonctionnelle (hiérarchie fonctionnelle et hiérarchie animale cohabitant dans le système qu'on appelle société), il est aussi vrai qu'aucune école n'apprend à grandir parce que grandir est une démarche personnelle. Tous ces individus qui substituent leur science à leur accomplissement ne sont ni plus ni moins que des enfants sur échasses. Aussi les "Grands Hommes" sont-ils ceux qui ont su se servir des savoirs pour s'accomplir, pas pour se fuir.

    Le savoir est un outil et pas un bibelot. Le savoir peut servir de parure mais ne donne pas de corps.

    On s'étonne de retrouver des enfantillages et des combats de coqs dans les plus hautes sphères, oppositions phéromonales à tous niveaux qui brident sensiblement l'efficacité fonctionnelle et animale de tout le système... c'est simplement parce que la société sait se reconnaître lorsqu'elle se rencontre. L'auto-Pygmalion le plus parfait qui soit, qui se façonne et se fascine. Alors quand un des bibelot de la galerie d'art se présente aux portes de la direction, le directeur lui souhaite la bienvenue avec ces mêmes codes appris dont ils se servent pour exister.

    Et donc, c'est la merde! Et c'est pas prêt de changer parce que 6 milliards de bibelots, ça crée quand même une certaine inertie (oui, je vire un peu misantrope...).

    2e Révélation de la journée : Bien sûr, sitôt qu'on réalise une évidence, on passe pour un truiste. Et alors?

    J'avoue, c'est ma faiblesse, le démon qui me préoccupe. A chaque absurdité affirmée à mon encontre avec conviction, je ne peux que me réfugier derrière ce chiffre rassurant, au moins le temps d'avoir du recul. Quand on m'assène "est-ce que tu te plais comme ça?" parce que je ne repasse pas mes vêtements, le fond a beau être absurde, la certitude du ton me fait toujours un peu vaciller. Et ces temps-ci, la fatigue aidant, ces petites remarques anodines d'habitudes balayées d'un sourire altier, deviennent autant de boulets rouges me cantonnant dans mes défenses.

    Le QI mesure le niveau de LOGIQUE de l'esprit, sa cohérence mathématique. Avoir un quotient intellectuel élevé permet seulement d'appréhender avec efficacité ce qui est LOGIQUE. Hors les codes, les coutumes et ce genres de choses qui permettent de se frotter les antennes sont certes fondées sur des observations pratiques mais des observations aujourd'hui momifiées. D'où la nécessité de l'intelligence, élément essentiel de l'adaptation. S'engage donc une lutte intestine, pour peu qu'on ait un minimum des deux, entre l'accomplissement mathématique et l'intégration. Mais de même que le savoir est un outil, l'intelligence ET la logique se doivent d'être utilisées comme tel. Il faut savoir faire louvoyer sa logique dans les cadres fixés par son intelligence. Il est d'ailleurs curieux que ce soit la faculté d'adaptation qui fixe des cadres et la logique qui louvoie. Mais on va pas épiloguer la dessus...

    Et pendant qu'on y est... l'intelligence est indissociable de la sensibilité et de l'expressivité. L'intelligence, c'est un logiciel de traitement de l'information mais si on y entre des informations incomplètes, aussi puissant que soit le logiciel, les résultats seront erronés. De même si la lisibilité des résultats est brouillée, on se gaspille. La logique c'est pareil, un vide d'information (lié à une occultation ou un manque d'observation) à une place capitale et le raisonnement le plus efficace s'effondre.

    L'intelligence permet d'intégrer la logique et la logique d'optimiser l'intelligence, comme un tuyau d'arrosage...


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    De gauche à droite : Elia le téméraire l'air curieux, Tep le trouillard qui pointe le bout de son nez, Icaboth surpris en plein grignotage et Nexus, prudent et solide.


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  • Le moindre détail a une incidence. Le fait par exemple qu'une femme écrive tout au féminin, parsème tout son curriculum de "e", fasse des utrice avec des uteur et des tresse avec des tre totalise quelque chose comme un mois entier sur l'ensemble de la vie. Si on ajoute à ça les mises de tampons et les douches interminables pour soigner le derme et le cheveu, l'espérance de vie, de cinq ans plus longue pour ces dames paraît alors plus équitable.

    Autre fait intéressant, les hommes semble-t-il ont une tendance assez prononcée à passer près d'une demi-heure à chaque défécation. Peut-on y voir une procuration par l'étron de la mise bas puisqu'un homme dans sa vie n'accomplira jamais ce miracle satisfaisant et suffisant?

    Cet équilibre explique alors bien des choses... Le fait qu'une femme ne fasse jamais quelque chose de grand parce qu'elle sait faire quelque chose d'utile, et qu'un homme soit plus cultivé parce qu'il lit davantage au cours de la parturition quotidienne.

    Ah...

    Je ne vois pas le rapport entre le début et la fin mais comme c'est assez fluide, ça passe... 


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