• Correction de trajectoire...

    C'était sous mon nez, ou plutôt sous ma fenêtre, depuis le début et je suis passé à côté! Je me sens de plus en plus fatigué ces temps-ci et sans avoir l'impression de me surmener. J'habite au-dessus d'un bar pour étudiants qui reçoit des jeunes gens plus ou moins jouasses, plus ou moins sobres et discrets, tous les jours de très tôt à trop tard. Comme ça spontanément, les gens qui s'amusent pendant que je dors, je m'en fous. Je me mets trop souvent à la place des autres pour être injustement énervé. C'est vrai que c'est sympa de pouvoir se lâcher sans qu'un rabat-joie vienne vous emmerder avec ses histoires de "je travaille demain, les enfants dorment, blablabla". Pourtant, à force de ne même plus y faire attention, je me suis fait réveiller tous les soirs depuis six mois par des cris, des beuglements, des chansons paillardes, des fiers-à-bras, des répliques bravaches et autres fanfaronnades... Alors tout à l'heure, à 4h30, quand un petit groupe est venu sur la terrasse en bois du bar de dessous pour faire un numéro de claquettes tardif, en prenant la relève des néopoivrots d'1h30, j'ai ouvert la fenêtre, j'ai attendu que les éthylo-artistes me remarquent et j'ai lancé "LA FERME!"...

    Au delà de toutes ces pensées bouddhistes qui ne marchent que dans la montagne quand on se fait servir par des paysans, au delà de toute cette "sagesse"  qui fait que je ne m'énervais pratiquement jamais, il y a la spontanéité oublié, il y a le cri du coeur égoïste et personnel, individuel et fabuleusement subjectif, ce cri qui vient du coeur, des tripes, et que l'esprit formule, ce cri d'hier qui m'a rendu un peu plus "adulte" : TA GUEULE!


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